The Freemartin Calf décrit une journée dans la vie d’une mère et de sa jeune fille. Confrontées à leurs rôles sociaux et familiaux, mère et fille se battent pour trouver un pied sûr dans la glaire opaque de leur quotidien, se trouver et se retrouver. ‘Un film qui déploie l’angoisse, la douleur de la sécheresse, de l’imperfection sexuelle, d’un temps qui passe irrémédiablement. Une mère et sa fille sont deux approches, deux trajectoires de vies qui doivent apprendre chaque jour les âges du féminin. Le registre narratif du film, proche du réalisme, ne cesse de s’enrichir d’images oniriques. On serait plus proche d’un naturalisme transcendé, magnifié. De plusieurs points de vue (ambitions de la mise en scène, de la structure narrative, de la puissance de la facture, de la trame musicale troublante signée Frédéric D. Oberland & Gaspar Claus) The Freemartin Calf est un film d’une grande maturité - et d’une extraordinaire beauté.’ Gabriela Monelle (Culturopoing, Juin 2011)
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