L’été à Zedelbeek est né d’une collection belge anonyme de films de famille et bandes magnétiques sonores des années 50 et 60. À partir des archives, j’ai imaginé une histoire, des personnages et un lieu de vacances au nom imaginaire, Zedelbeek. Ce que je raconte ne découvre rien de l’identité de ces gens : j’utilise leurs images pour les réinventer, au service de mon histoire. La narration s’écrit sur des cartons qui s’insèrent entre les images d’origine. Le narrateur, c’est bien moi. Je parle ainsi entre les images mais aussi dans les images : mon regard dans le film existe sous forme de ralentis, répétitions, arrêts sur photogramme, travelling, insert…
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