Patrice Enard a mis un pluriel au titre de Gilles Deleuze. Car seul le cinéma pouvait réaliser-au sens de rendre réel- ce lien si étroit qui lie le même à l'autre. Le film est un fleuve d'images avec une bande-son de bruits d'eau. Emportées par les flots, les trajectoires se croisent et se décroisent, échappant à tout scénario. Les protagonistes pourraient être remplacés par d'autres puisqu'ils ne sont que les singuliers figurants de situations répétitives.
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