Texte, nature ; vagues, écriture ; cycle immémorial de la vie et de la mort ; apparition, disparition ; battement du noir et de l’image ; blocs éternels et indestructibles des mots frappés par le ressac incessant de la mer en mouvement. il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion…. J’ai coutume de me servir de l’exemple du mugissement ou du bruit de la mer dont on est frappé quand on est au rivage. Pour entendre ce bruit comme l’on fait, il faut bien qu’on entende les parties qui composent ce tout, c’est à dire le bruit de chaque vague, quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse connaître que dans l’assemblage confus de tous les autres ensemble….. (In Leibnitz : Nouveaux essais sur l’entendement humain)
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