Au début du film on aperçoit deux homos se donnant une fellation. Leurs vêtements sont extrêmement sales et pleins de graisse. C’est bien que la télé olfactive n’existe pas encore. Le premier se masturbe avec sa main droite tandis que le deuxième répète sans cesse Donne-moi ta bite, mec ! . Le premier passe son index dans sa gorge etc … Le deuxième semble avoir très soif et paraît, à la fin, satisfait du résultat….Si vous n’avez pas envie de vomir en regardant cette scène, je pense que rien au monde ne pourra plus vous choquer. Après cette scène d’ouverture, on se retrouve dans un bar étrange. Un vieillard qui, a en jugé par l’état de ses mains, serait enterré depuis longtemps, se promène lentement, totalement inexpressif. Il cherche quelqu’un, une femme énorme l’arrose de son liquide doré , ce qui lui procure un plaisir certain. L’endurance de notre vision et perception est testée ad absurdum. C’est en même temps le travail d’un réalisateur génial et celui d’un fou. Il n’y a plus rien entre les deux. Texte de Gary Morris- traduction : D.Andronis
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