Souvenir l’œil se situe entre le journal intime et une réflexion visuelle autour de la naissance. Sous le signe d’un voyage en train durant lequel je m’endors, le film est dans la zone entre rêve et réalité. Mais ce n’est pas tant un voyage qu’un recueillement dans une région intime et sensorielle, un état d’avant la naissance, d’avant les images. Narcissisme, hédonisme, rêverie sont les facettes lumineuses de cette vanité moderne qui ressasse obsession de mort, fantasme de dédoublement, et peur de quitter l’île…
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