Série noire : parodie de roman policier. Quatre meurtres impossibles, truqués. On tue une pomme, un oeuf ; une femme se suicide deux fois, mais c’est avec un pistolet mouillé ; on tue bien un oeil,mais déjà mort et cent fois re-photographié. Roman policier traité comme un conte, lunaire, onirique, drolatique. Jeu sur la photographie et la peinture : nuagisme et références à Magritte. Condensation. Déplacement. Surimpressions. Ecran troqué. Ritualisme et magie noire. Sorti du film, le film rentrera dans le film. Issues d’un oeil voyeurisme et omniprésent, les images vous rentreront toutes dans l’oeil. Irait-on, d’ailleurs, tuer l’oeil du cinéaste, qu’il se reformerait ailleurs… sur l’écran et l’envers d’une vision purement intérieure.
Credits