Rien ou presque: du mouvement imprimé sur de la pellicule, un mouvement de ressac qui place l'image sur le fil, entre émergence et dissolution S. Leperchey Filmé en Super 8 au ralenti, puis refilmé en vidéo, un arbre sous la tempête prend des allures de plante aquatique. Mêmes ondulations régulières, pour cette parfaite métaphore cinématographique. Chaque feuille éparpille sa lumière comme autant de miroirs, à la fois surface de réflexion et de projection de l’éclat lumineux. Il y a un bel effet diamant, dans la profondeur fluorescente de cet arbre chahuté par la tempête. Elisabeth Jenny
Credits