Diptyque dont les deux panneaux se rejoignent de l’extérieur vers l’intérieur, des néons publicitaires et enseignes lumineuses, qui racolent les passants devenus spectateurs sur les boulevards aux antres infernales du sexe, devenu pur produit du consumérisme, indissociable aujourd’hui du plaisir, de l’orgasme. Le premier panneau (Peep Show 1) aborde ce sujet avec un esprit ludique et ironique tandis que le deuxième (Peep Show 2), plus désespéré, plus noir, plus crade, l’aborde de manière chaotique, voire incandescente. Déambulations nocturnes, internes, externes, critiques autour d’un paysage urbain réel, les sex-shop de mon quartier entre Pigalle et Place de Clichy, et d’un paysage fictif, les sex-shop des films américains (New York et Los Angeles). Ces déambulations cinéphiles sont des prétextes pour établir un état des lieux de la représentation du corps féminin par l’imaginaire collectif proprement masculin et son ego libidinal, et ce, non sans cynisme et ironie.
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