Télescopage d’images, arrêt et départ des vues, strates diverses d’intervention, décadrages, formats variés (8 mm, super 8 mm, 16 mm…) …. Images brouillées, flashs de couleurs et de lumières. Crépitements de visions. Visions et dérisions sur la vie même de l’auteur filmée en super 8 et incrustée aux côtés d’images de Zorro ou de vues porno, dans des photogramme 16 mm sans aucun style. Plus calme, le son tel une autre couche de mémoire, égrène des chansonnettes connues de tous. Quelques choses se jouent ainsi dans le contraste contrapuntique image et son. Jeux d’illusions : les plans travaillés à la tireuse sont relus par des manipulations plastiques et techniques, qui les relient aux signes optiques. M.Amarger Les chansons sifflées de Logomagie de Frédérique Devaux (1997) sont (…) au principe d’un cinéma de la réminiscence, fait d’images anonymes et de films de familles recollés sur de la pellicule, et qui retrouvent ainsi leur vitalité Xavier Baert, Cahiers du cinéma, avril 2000 Logomagie est une étude sur le défilement (…) Les pellicules superposées jouent le rôle de caches entre elles, proposant une analyse réflexive du film. (…) espaces opaques et transparents délimitent des aspects de l’image qu’ils recouvrent, sélectionnant ainsi des motifs, des textures et des mouvements Vincent Deville et Pip Chodorov, un Dissolutions, Re :voir Vidéo
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