Voilà, maintenant la chair est encore intacte : la toison noire et le ventre blanc, la courbe molle des hanches, la taille étroite et les seins nacrés qui se soulèvent au gré d’une respiration rapide, dont maintenant le rythme se précipite encore. Toi tout contre elle, un genou en terre, tu te penches davantage. La tête aux longs cheveux bouclés, qui seule a conservé quelque liberté de mouvement, s’agite, se débat, la bouche de la fille s’ouvre et se tord, tandis que la chair cède, le sang jaillit sur la peau tendre, tendue, les yeux noirs s’agrandissent de façon démesurée, la bouche s’ouvre plus encore, la tête va de droite et de gauche, avec violence, une dernière fois, puis plus doucement, pour à la fin retomber en arrière et s’immobiliser dans la masse des cheveux noirs.
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