Ce deuxième film avec Martine Elzingre est très différent du premier que nous avions fait ensemble (c'était Aditya, un an et demi plus tôt). La Neige tremblait sur les arbres n'est plus un film sur le soleil (comme l'était Aditya) mais un film sur la lumière. Nuance ! L'acteur principal du film n'est pas Martine Elzingre mais bien le quartier de la Défense, près de Paris. Un quartier d'affaires qui s'est voulu une copie de Wall Street à Manhattan dont la particularité est d'avoir, en son milieu, un immense parvis réservé aux uniques piétons. Le film s'amuse à casser la géométrie des lignes droites et à bouleverser l'architecture, moderne et déshumanisée, du lieu. Mais, peu à peu, le film montre des îlots de poésie et de résistance qui naissent ici et là. Des adolescents ont transformé une pelouse en terrain de football, des enfants ont investi un bassin qu'ils ont fait piscine, des promeneurs font la sieste sur un banc, des oiseaux se sont installés dans cet univers de béton, des chiens peuvent courir en toute liberté sur le vaste parvis, etc. (Gérard Courant)
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