‘Second film réalisé par Christiaens, après Le Goût du koumiz (2003), La chamelle blanche est tourné et monté en vidéo. Il y serait question, comme l’indique le titre de la première partie du film, d’un ‘alunissage sur des mondes détruits’, d’un voyage cosmique à travers le temps et l’espace, d’un retour. Film sans parole, construit comme un journal intime (ou un journal de bord) au futur antérieur, La Chamelle blanche se découpe en trois parties et en différents chapitres signalés par des cartons parfois futuristes, rédigés par le cinéaste.(…) Le soin accordé par le cinéaste à la qualité des images, à leur capacité de retranscription d’un lieu, et de son interprétation figurative, anime ce film d’un mouvement ondulant entre fiction et documentaire.’ Sébastien Ronceray, Vertigo n°31, 2007.
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