L’âge du bois a pour origine une chorégraphie d’Alexandro Witzmann Anaya et une musique originale de Jean-Paul Dupuis. Le film n’est pas l’enregistrement audiovisuel du spectacle, mais une création cinématographique. Création dont le matériau originel : le danseur, l’espace, la scène de théâtre et ses lumières, subit une première transformation au tournage. La caméra met en cadre, transpose l’espace tridimensionnel de la scène en celui, bi-dimensionnel de l’écran, inscrit les faisceaux lumineux sur la pellicule, mais aussi joue le rôle de partenaire. Au montage le film naît, d’une part de ce qui a été fixé sur la pellicule : les mouvements du danseur et ceux de la caméra, d’autre part de la juxtaposition, de l’intensité, de la durée des différents plans ; se crée alors le rythme de la bande-image, rythme que celui de la musique précède ou prolonge, intériorise.
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