Poème solaire et panthéiste en montage-caméra. Un jardin méditerranéen engourdi dans la chaleur d'un après-midi d'été. La caméra virevolte telle une guêpe et, dans les éclats d'images super 8 brûlées par le soleil, on discerne, parmi les pierres, les broussailles et les herbes sèches, des photos érotiques qui invitent au réveil des sens. « Stéphane Marti fait partie des pros du super-huit. Son jardin Privé est proche ici de l'univers de Teo Hernandez, avec ses prises de vue sur le motif, son montage caméra et son iconographie gay un peu désenchantée. Il traite du thème du paradis terrestre, et ce, dans une économie de moyens qu'il convient de souligner. "Jardin privé" est un film somme toute très sentimental, une œuvre à la fois légère et aboutie formellement, où aucun plan n'est de trop. » Nicolas Villodre
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