La production de ces films s’est étalée sur deux ans. Ils ont pour objet l’évolution (en partie achevée) du processus filmique. Un processus qui s’éloigne du concept de la belle image (c’est-à-dire poétique, idéaliste, picturale) et s’oriente de plus en plus vers une perspective matérialiste. Cette perspective concerne : (1) le film lui-même (tension entre la matérialité du film et sa supposée réalité, destruction de l’illusion) ; (2) sa production (démystification du processus filmique, le système de conscience qui produit l’œuvre) ; (3) sa vision (le spectateur en tant que producteur et non consommateur).
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