Avec Cyril Accorsi. Cette naissance de la silhouette humaine renvoie, métonymiquement, au cinéma des origines, au précinéma de Marey ou de Muybridge. Baert et son modèle ont voulu retrouver les mouvements aériens de la danseuse Loïe Fuller tels qu’on peut les voir dans Fire Dance (1901). Cette recherche des origines se poursuit par la plasticité des empreintes du danseur et de la circulation des matériaux et des lumières. (…) Empreinte joue plastiquement avec la matière, l’identité, l’hybridation entre pellicule et peau, matière et lumière (..), vers la constitution d’un nouvel organisme où peau et celluloïd acquièrent un même statut esthétique, véritable creuset d’images et de pensées plastiques. Raphaël Bassan, Bref n°65, mars-avril 2005
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