Ce film est composé de plans très brefs. Les deux motifs principaux en sont les humains et les végétaux, même si on aperçoit brièvement quelques animaux. Les primates du titre (pour une fois ce film est titré, et même avec insistance) sont les hommes, les femmes et les enfants qui visitent le musée. Un homme, une femme, une famille avec enfants se détachent, et leurs images sont reprises, recadrées et remontées par touches brèves. Ils sont croisés avec de larges plans lumineux de végétaux. Le cinéaste réussit à rendre, dans ce lieu acclimaté, une certaine luxuriance aux éléments naturels qui rendent un peu aux humains visiteurs quelque chose de leur dimension cosmique que la civilisation leur a ôté. Raphaël Bassan
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