Dans ce film j'ai tenté de placer le danseur dans un espace cinémato-graphique sans limites. En outre, il partage avec la caméra une relation, par le mouvement. Le mouvement du danseur crée une géographie qui n'a jamais existée. Par un mouvement de pied, il rend voisin des lieux lointains. Etant un rituel cinématographique, ce n'est pas réalisé uniquement en des termes spatiaux, mais temporels créés par la caméra. Dans son approche, nous nous trouvons au début d'un art pratiquement nouveau, le choré-cinéma, dans lequel la danse et la caméra collaborent à la création d'une seule oeuvre d'art. John Martin, New York Times, 1946
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